La musique électronique

Publié le par Nurock

Durant les années soixante, apparaît un nouvel appareil, le synthétiseur (si cher à Jean-Michel Jarre), grâce auquel les compositeurs rock de l'époque, tel Pink Floyd, vont pouvoir créer de nouveaux sons. A la même époque un horloger japonais, Ikaturo Kakeheshi, invente la boîte à rythmes.

Dès lors, partout dans le monde des musiciens tentent d’inventer de nouveaux mouvements : en Allemagne, Klaus Schulze, Can et Kraftwerk (Autobahn en 1974, Radioactivity en 1975) électrisent la pop grâce aux synthétiseurs. En Angleterre, Brian Eno pose les bases de l'ambient avec Music for Airports, et en participant aux albums Low et Heroes de David Bowie. En France, Jean-Jacques Perrey bricole des bidouillages électroniques qui seront remixés par Fat Boy Slim et House of Pain. Aux Etats-Unis, Giorgio Moroder (Pape de la Disco), Georges Clinton (chanteur de Parliament et de Funkadelic), se lancent dans l'aventure en popularisant une "variété électronique" aux influences funk-disco.

C’est avec la Disco que la musique électronique va prendre toute sa force en introduisant une certaine joie de vivre, un idéal, une danse utilisée comme le langage avec lequel le quotidien peut être oublié.

Les albums composés entièrement de musique électronique vont contribuer à la conception de nouveaux matériaux musicaux. Ainsi apparaît dans les années quatre-vingt l'échantillonneur, qui permet d'utiliser et de réutiliser à volonté des sons existants : ce que l'on appelle le sampling. Le titre phare de l'époque, par lequel débuta la mode "remix" caractéristique de la Techno initiale, fut Relax de Franky Goes to Hollywood.

                                                        

L'électronique va de plus en plus prendre sa place avec la new wave. C’est de cette fusion de la Disco et de la Pop anglaise des années quatre-vingt que va naître la nouvelle vague Techno pop, avec des groupes tels que Depeche Mode et New Order. S’en suit la vague dite "Indus", avec des groupes plus métal tel que Nine Inch Nails.

La techno est issue de la musique électronique produite  à Detroit dans les années soixante-dix, musique que l’on appelle de nos jours Old-School ou Minimal Techno. En 1983, Derrick May ("Mayday"), Juan Atkins et Kevin Saunderson délaissent les voix et utilisent un son électronique plus minimal pour créer finalement la techno, aux alentours de 1987.  Parallèlement, à Chicago, est née l'Acid House, la même année, avec le morceau culte Acid Trax par DJ Pierre.

                                                        

En 1985, Frankie Knukles, DJ du mythique Warehouse de Chigago, va inaugurer une nouvelle façon d'utiliser les disques, puisqu'en plus de les enchaîner, il va les mixer ensemble, utiliser le sampling et mettre au monde finalement la house music. Aujourd'hui, les ambassadeurs de la techno sont Carl Craig, Laurent Garnier, Prodigy, les Chemical Brothers. La techno  fusionne aussi avec le jazz et le hip hop pour donner naissance au trip hop, dont les groupes emblématiques sont Massive Attack, Portishead ou Morcheeba.

Les DJs deviennent les piliers de cette musique festive car ils restent seuls artisans de soirées mémorables. Ils deviennent aussi rapidement techniciens, afin de pouvoir maîtriser la technologie, mais également producteurs et compositeurs, faisant ainsi de cette musique le cœur d'un nouveau marché économique de plus en plus important.

On n’a plus à faire à des musiciens qui peuvent maîtriser correctement les machines, mais bien des techniciens, des ingénieurs du son, qui vont devenir créateurs à leur tour de sons inconnus jusqu'alors.

En Europe, la techno acquiert un réel essor grâce à la Love Parade de Berlin et aux Tribal Gatherings londoniens, puis grâce à la Love Parade de Paris.

Cette musique  sera largement diffusée notamment dans les boîtes de nuits et les night-clubs, du fait de son coté festif.

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Publié dans Dossiers

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R
Chigago c'est sympa mais je préfère chigaga...J'suis pas gaga!
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